THIS IS HAN RYU JIN . Ft* Tanaka Koki

Je m'appelle Ryu Jin HAN et je suis né le 29 Février 1984 à Busan . Je suis de sexe masculin et je suis bisexuel . J'habite à Daejeon, je suis riche et je suis célibataire . D'ailleurs vous en avez pas marre de fourrer votre nez dans tout les coins?! Erm ... On me dit Rieur, souriant et joueur ... Ca me plait, sauf que je suis surtout un grand bordélique, narcissique et égocentrique! Un enfoiré caché sous des airs un peu benêts par moment ~

Au contact de sa peau, les sensations explosèrent, brisant les dernières barrières que son esprit avait, en vain, tenter de dresser. Contact glacial, comme le reste de ces deux personnes. Il n’y avait ici aucune sensation de douceur ou de chaleur, pas d’impression d’une peau qui s’enflamme au contact de l’autre mais la raison disparaissait pourtant bel et bien. Il s’attarda un instant sur leurs mains, cherchant peut-être le moyen de mettre des mots sur ce contact ; de lier le courant électrique qui ne le parcourut que quelques secondes et ce nouveau besoin d’aller plus avant. Il le savait, ce jeu pouvait se révéler dangereux, lui faire perdre pied dans une réalité qu’il s’était construite durant des années. L’obligeant peut-être à suivre un nouveau chemin. Un chemin qui le détournerait de ses objectifs présents… Elle était définitivement un danger trop grand, un danger qu’il aurait dû quitter avant de se laisser emporter dans un tourbillon de questions qui demandaient à présent des réponses.

Au fond de lui, peut-être que quelque chose lui hurlait de faire demi-tour, de rompre ce contact qui transformait peu à peu la curiosité en fascination, mais il ne l’entendait pas. Il n’entendait plus rien, ne voyait plus rien. Le fil de sa pensée rationnelle était tombé dans l’oublie, la vision irréelle de cette femme avait détruit en une fraction de seconde toutes ses fondations, ruinant les effets du temps et ses résolutions. Tout avait fondu comme neige au soleil pour ne laisser que la désagréable sensation de déjà vu. Ce sentiment qui vous fait parfois prendre conscience que la vie est une inlassable répétition d’évènements. Qu’elle tourne en boucle sans jamais s’arrêter, entraînant dans sa ronde folle les personnes encore capable de la suivre et laissant sur le bord de la route ceux qui avait un jour baissé les bras… Le bord de cette route, il y était souvent, incapable de rentrer dans le moule qu’on lui avait préparé, toujours en marge. Incompréhensible pour les autres, il restait volontairement ou non en retrait, n’acceptant d’entrer dans le monde qu’en de rares occasions où les mots et les actions n’avaient plus aucun intérêts. Il était comme une suite de chiffre, un terrible mélange d’équations que personne n’arrivait à résoudre, on ne le comprenait pas, depuis le temps, on n’essayait même plus de le comprendre ni même de savoir d’où venait un fonctionnement si étrange. On occultait même parfois sa présence pour se sentir mieux et pourtant, dans cette situation, il n’y avait nul besoin d’évincer l’une ou l’autre de ces deux formes.

Autant leur rencontre aurait pût être brève ; se terminer en une fraction de secondes, autant elle semblait durer, s’éterniser. Tout lui semblait plus lent, bien trop lent comme si le temps s’était ralentit au moment où leurs doigts s’étaient rencontrés. Il l’observait, scrutait ses traits comme pour y trouver la preuve qu’ils étaient encore vivants et pas seulement deux êtres vides de tout. Il aurait presque voulu percevoir une différence en elle, quelque chose qui n’aurait pas été à sa place dans son reflet mais rien…Il ne vit rien et ne ressentit rien d’autre que cette impression de sombrer. De se perdre dans ses yeux comme il perdait ses doigts dans ses cheveux malmenés par le vent. Ainsi faite, sous les rayons de lune, elle dégageait une sensation bien plus passionnante et envoûtante que la mort elle-même, a ses yeux, elle criait quelque chose que nul homme n’était capable d’entendre tant elle était compliquée pour eux. Autant qu’il l’était voir peut-être plus…

Le tourbillon grandi, les questions semblaient pousser son corps d’homme contre le sien, déliant les mains un court instant pour que ses doigts puissent remonter le long de son bras, effleurant cette peau si pâle. Une seule chose aurait pu arrêter son envie de la toucher pour mieux la comparer. Une simple chose qu’il savait incapable de se produire sauf si le destin s’en mêlait…Mais à ça ; il ne croyait pas. La mort instantanée de sa personne aurait elle seulement suffit à faire disparaître cette envie grandissante ? Aurait-elle été assez rapide pour le détourner de se exploration, arrêter sa main avant qu’elle ne touche la bretelle de la robe, la faisant malencontreusement glisser sur sa peau blanche ? Le faucheuse serait-elle venue assez rapidement pour empêcher son visage de s’approcher encore plus près, mêlant leur souffles alors que ses lèvres pulpeuses s’approchèrent ? Certainement…Certainement que cette mort aurait pu tout faire cesser d’un coup, laissant à l’âme errante qu’il était la sensation d’un vide infinie, l’impression de perdre quelque chose qu’il ne connaissait que trop bien ; le tout et son contraire. Tatsuya était une machine, une cruelle machine qui subissait une sorte de disfonctionnement alors qu’il s’était retrouvé face à son plus beau reflet. Un reflet qui pourrait le tuer sur place si l’envie lui en prenait. Un reflet tout aussi dangereux que sa personne qui pourrait nuire à son être en entier…Un reflet qui venait de briser les dernières pierres d’une barrière qui avait cédée depuis longtemps ; depuis que ses yeux avaient rencontrés les siens, depuis que ses doigts avaient effleuré son visage puis sa main…Depuis qu’il avait approché ses lèvres des siennes…Juste pour voir, uniquement pour savoir si elle ressentait exactement la même chose ; un besoin irrépréhensible de s’approprier l’autre, peut-être pour avoir la sensation qu’on reprend un total contrôle sur soi ou bien pour autre chose sur lequel il ne posait pas encore de mots.

Gambatte ma chériiie ~ <3
Tatsuya arriveraaas rienq ue pour Koki-kun ~ !

Ahh ! Mais c'est Onii è.é
Même si t'es un méchant Onii, j'vais quand même te pardonner pour cette fois, fuuw >.>
Fighting pour ta fiche en tout cas